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Le Nutri Score pour aider à manger des produits plus sains

Un nouveau logo doit aider les consommateurs à faire de meilleurs choix en rayons. Mais le système, bientôt appliqué en France, reste sur base volontaire pour les industriels. L’enjeu de santé publique est de taille.

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Journaliste au service Economie Temps de lecture: 4 min

Les Belges qui s’apprêtent à passer quelques jours de vacances en France dans les mois qui viennent (ou qui ont l’habitude de passer la frontière pour faire leurs achats) vont devoir s’habituer à un petit changement. A l’heure d’aller faire leurs courses dans le supermarché de leur lieu de villégiature, ils remarqueront peut-être l’apparition d’un nouveau logo sur l’emballage des produits alimentaires. Cet « étiquetage nutritionnel simplifié », aussi appelé « Nutri Score », a été choisi par la ministre française de la Santé, Marisol Touraine, pour essayer de détourner un peu les consommateurs des produits riches en gras, en sel ou en sucre. La vignette retenue permet de distinguer – à l’aide d’une échelle de couleurs qui va du vert à l’orange foncé, et de lettres allant de A à E – le produit le plus équilibré au sein d’une même gamme de produits manufacturés (céréales du petit-déjeuner, pizzas, biscuits, plats cuisinés, conserves, sodas…).

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2 Commentaires

  • Posté par Weissenberg André, mercredi 5 avril 2017, 12:32

    Rien n'est interdit. Tout est et reste une question de quantité, de fréquence et de dose ... Qu'on se le dise!

  • Posté par Mathieu Colmant, mercredi 5 avril 2017, 10:53

    Oui, en grande Bretagne, un système existe. Mais tentez donc de faire un petit déjeuner correct ! Le pain est rouge sur le sel, le jus de fruits et les céréales (même Special K et produits similaires) rouges sur les glucides, le fromage rouge sur les matières grasses,... Alors, à moins de prendre des produits dans lesquels les ingrédients de base sont remplacés par des succédanés et édulcorants qui n'ont pas bonne presse non plus, on fait quoi ? La seule et unique possibilité est d'éduquer le consommateur. Mais cela, cela implique de former les gens, y compris à l'école. Et si l'école formait effectivement les jeunes...

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