La privatisation de Belfius, une affaire urgente

Les rumeurs courraient depuis plusieurs mois, le management de Belfius y avait mis fin en février dernier à l’occasion de la présentation des résultats annuels de la banque : « Oui, nous sommes en faveur d’une privatisation partielle, voire d’une introduction en Bourse ». Fatalement, le comité de direction n’aurait pas lancé telle affirmation sans l’aval de son actionnaire, l’Etat, qui détient 100 % du capital de Belfius. Le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt avait d’ailleurs à plusieurs reprises, à l’occasion d’interviews ou de réponses à des questions parlementaires, laissé sous-entendre qu’il n’était pas du tout opposé à laisser sortir une partie du capital de la banque du giron public.