Comment AB InBev a enfin convaincu SAB Miller
Le mastodonte pèsera 64 milliards de dollars de chiffres d’affaires. AB InBev ne craint pas un refus des autorités de la concurrence malgré la large mainmise du groupe fusionné sur le secteur.

AB InBev est enfin parvenu à convaincre SAB Miller de se laisser racheter en relevant une quatrième fois son offre à 44 livres par action ou 96 milliards, une surenchère qui n’est pas sans rappeler la reprise d’Anheuser Busch en 2008. Les deux premiers actionnaires du brasseur anglo-sud-africain ont également vu leur proposition essentiellement en actions relevée à 39,03 livres (au cours d’AB InBev de mardi). Une proposition moins généreuse que l’offre globale mais permettant à Altria et la famille Santo Domingo d’éviter de lourdes taxes sur les plus-values. Le cigarettier américain et la famille colombienne obtiendront respectivement 11 % et 5,7 % du capital d’AB InBev. Insuffisant pour remettre en cause le co-contrôle des actionnaires brésiliens et des familles belges. En incluant l’association InBev Stichting (34,5 % du capital du groupe fusionné) et leurs participations directes, ils détiendront 43 % de AB InBev – SAB Miller.

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