L’UE tentée de refermer sa porte à la Turquie d’Erdogan
Faut-il officiellement rompre les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE ? Le débat est lancé.


Stop ou encore ? Quelle conséquence l’UE devrait-elle tirer de la dérive autocratique du président turc Erdogan, entérinée par le référendum contesté du 16 avril ? La question agite les Européens, poussivement engagés depuis 2005 dans des négociations en vue d’une adhésion promise à la Turquie, jugée en décembre 2004 suffisamment démocratique pour se voir conférer le statut de pays candidat à entrer dans l’Union. Mais aujourd’hui ?
Le commissaire européen en charge de ces négociations, l’Autrichien chrétien-démocrate (PPE) Johannes Hahn, a lancé un pavé dans la mare, en début de semaine, en suggérant aux capitales européennes d’envisager une relation avec la Turquie autre que l’adhésion. Cette position n’est pas celle de la Commission, a déjà précisé le porte-parole de l’institution, rappelant que le président Juncker n’avait pas tranché.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire