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Nabil Ayouch: «La parole s’est libérée. J’ai rendu ces filles visibles»

Primé aux Festivals d’Angoulême et de Namur mais toujours censuré au Maroc, « Much Loved » rend justice aux prostituées de Marrakech. Entretien.

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Journaliste au service Culture Temps de lecture: 5 min

Présenté à Cannes, à la Quinzaine des réalisateurs, en mai dernier, Much loved a déjà été acheté dans une quinzaine de pays. Mais au Maroc, le film est toujours censuré parce qu’il est « un outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine, et une atteinte flagrante à l’image du royaume ». Rencontre avec son réalisateur.

Pourquoi est-ce si délicat de parler de la femme dans le monde arabe ?

Parce qu’on n’a pas envie qu’elle existe, pas envie de lui donner la place qu’elle mérite. On veut la cantonner. Quand on montre des femmes conquérantes, guerrières, combattantes, comme ces quatre filles indépendantes car elles ont réussi à construire, on dérange cet ordre établi. Il n’y aurait pas eu tout ça si je les avais montrées en pauvres misérables, en victimes.

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