«Guerre et Térébenthine», la puanteur de la guerre et le réconfort de la peinture
Ce magnifique roman sort enfin en français, chez Gallimard. Et Stefan Hertmans rejoint les écrivains belges flamands Tom Lanoye et Erwin Mortier, coups de cœur littéraires et théâtraux à répétition au sud du pays.


1981. Stefan Hertmans, cheveux longs, gauchiste, écrivain en devenir, reçoit deux cahiers des mains de son grand-père, Urbain Martien. Il ne réalise pas encore que son aïeul âgé de 90 ans, a mis 17 ans à écrire ces 600 pages, de son écriture calligraphique, sur un lavabo décoré. Le petit-fils, devenu entre-temps écrivain et enseignant dans les écoles d’art, mettra 30 ans avant d’ouvrir ces carnets. Découvrant ainsi les secrets de ce grand-père qui a écrit avec une « lucidité traumatique », mais plongeant aussi, à sa propre surprise, dans un voyage intérieur, au bout duquel il se voit profondément relié à cet homme digne, coiffé de son borsalino noir, portant chemise blanche et lavallière.
Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire