La gauche française veut se réinventer sans se suicider
Benoît Hamon refuse que la gauche soit condamnée à exister entre Macron et Mélenchon. « On assiste au délitement du Parti socialiste », analyse le politologue Laurent Bouvet.


Dépasser les étiquettes politiques ». Le nouveau laïus de Benoît Hamon rappelle indéniablement celui d’un autre, aujourd’hui devenu président. Le socialiste l’a confirmé ce mercredi matin : pas question d’attendre les bras croisés le prochain congrès du PS. Capitalisant sur sa campagne, celui qui n’a récolté que 6,36 % des voix au premier tour de l’élection a annoncé la création, le 1er juillet prochain en région parisienne, d’un « mouvement pour reconstruire une gauche inventive ». Qui irait de Macron à Mélenchon ? Guillaume Balas, proche de l’ex-candidat socialiste à la présidentielle nuance : « La gauche n’est pas condamnée à exister entre Macron et Mélenchon, entre une gauche qui n’est plus à gauche et une gauche radicale. On veut commencer la lente reconstruction de la gauche française. »

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