Pourquoi boit-on toujours moins de bières en Belgique ?
Le bilan 2016 du secteur brassicole est mitigé, comme l’an passé. L’écart s’accentue entre la consommation intérieure, une nouvelle fois en baisse, et l’exportation, en hausse.


Comme tous les ans, la Confédération des brasseurs belges dresse le bilan de l’année écoulée, quelques jours avant que le secteur ne reçoive, à l’hôtel de Ville de Bruxelles, le 19 mai exactement, le certificat de l’Unesco qui officialise la reconnaissance de la culture de la bière belge comme « patrimoine culturel immatériel mondial ». Un statut unique et hautement symbolique. Plus que jamais, la Confédération des Brasseurs clame que nous pouvons être « fiers de nos bières ».
Mais qu’en est-il sur le terrain en 2016 ? On peut relever deux paradoxes marquants, qui restent dans la lignée des années précédentes, avec deux accentuations opposées. D’une part, on continue à boire moins de bières en Belgique alors que le nombre de brasseries ne cesse de croître sensiblement, et d’autre part, notre pays poursuit sa marche gagnante à l’exportation.

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