Les casses automobiles se mettent au net
Les normes environnementales ont beaucoup changé le visage et le travail des casses automobiles qui sont devenues des centres de recyclage.


La carcasse rouge d’une petite berline trône sur un pont au milieu d’un imposant hangar au toit métallique. Un mécanicien s’affaire à extraire de la voiture, dont l’avant est totalement écrasé, le maximum de pièces qui peuvent être réutilisées ou qui peuvent intégrer les filières de recyclage. Le travail est exigeant et minutieux. Il a énormément changé ces dernières années en vertu de nouvelles législations relatives à la protection de l’environnement. La casse de papa, c’est fini. « Il faut absolument que 95 % de la carcasse entre dans la filière de recyclage », commente Pierre Deknudt, administrateur d’Autodeknudt, à Leuze-en-Hainaut, l’un des cinq plus gros centres du pays. Car on ne parle désormais plus de casses mais de centres agréés de démolition et de recyclage automobile. Du moins pour ceux qui jouent le jeu.

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