Concours Reine Elisabeth demi-finales (mercredi après-midi): un grand moment de bonheur
Dans un après-midi plutôt morne, Ivan Karizna a offert au public du Reine Elisabeth un formidable moment de musique.

Ce ne fut pas une grande séance pour Haydn représenté par le seul 1er concerto. La Japonaise Ayano Kamimura affiche un jeu franc et direct qui n’apprécie guère les contraintes (la cadence alanguie étonne et déçoit et le 2e mouvement n’échappe pas à de sérieux problèmes de justesse). Elle se retrouve davantage dans un finale bien enlevé. Le jeu du Français Aurélien Pascal est gros et gras. Le moderato s’empâte dans un conformisme appesanti, l’adagio se traîne dans un conformisme appuyé. Ici aussi, l’enjouement du finale sauve les meubles sans vraiment s’imposer.
En seconde partie, le récital de la violoncelliste autrichienne Julia Hagen laisse sur sa faim : un Bach soigné mais neutre, une lecture littérale de l’imposé, une sonate de Chostakovitch honnête mais peu habitée, un « Scherzo-Tarentelle » de Wieniawski plus enlevé que brillant.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire