Le city manager, dépourvu face à l’exode commercial
Les gestionnaires des centres-villes wallons font face à l’exode renforcé des enseignes commerciales vers les pôles périphériques. Mais ont-ils les moyens pour rivaliser ?


C’est presque devenu une lapalissade : bon nombre de villes wallonnes se vident peu à peu de leurs commerces, lesquels prospèrent désormais sur le sol fertile des pôles périphériques (Le Soir du 5 septembre). Une évolution que ne semble pas pouvoir contrecarrer les gestionnaires de centre-ville, chargés de dynamiser les centres-villes.
Mais en ont-ils les moyens ? Les cellules de gestion de centre-ville ont été importées d’Angleterre en 1997. Aujourd’hui, on en recense 14 en Wallonie. Depuis 2009, leur rôle est coulé dans un décret… qui attend toujours ses arrêtés d’application pour entrer en vigueur. Situation qui a poussé Georges-Louis Bouchez (MR) à déposer un projet de résolution, ce mercredi, au parlement wallon. Pour lui, la formule actuelle est un échec. Constat sur lequel le rejoint Jean-Luc Calonger, président de l’Association de management des centres-villes (AMCV) et « père » de la version belge de cette formule.

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