Traiter le populisme à la racine? Un pari loin d’être gagné
À suivre Emmanuel Macron, il ne suffit plus de diaboliser les populismes, mais de traiter leurs causes à la racine. Les mots sont là mais les actes se font attendre en France comme en Belgique, estiment les experts que nous avons consultés.


Ne pas se contenter de l’anathème, de la diabolisation mais s’attaquer aux racines du populisme. C’est la voie qu’aurait montrée Emmanuel Macron à l’occasion de son discours de la Place du Carrousel, le 7 mai dernier. Le président français fraîchement élu s’est alors exclamé : « Et je veux enfin avoir un mot pour ceux qui ont voté aujourd’hui pour Madame Le Pen. Ne les sifflez pas, ils ont exprimé aujourd’hui une colère, un désarroi, parfois des convictions. Je les respecte. Mais je ferai tout, durant les cinq années qui viennent, pour qu’ils n’aient aucune raison de voter pour les extrêmes ». Emmanuel Macron a ensuite ébauché plusieurs solutions : « construire les nouvelles protections de ce monde qui nous entoure », « donner une place à chacun », « assurer la sécurité de tous »…

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