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«Le PTB infiltre les syndicats, ils déstabilisent, font pression sur les gens»

Des témoignages en interne, un courrier de la CGSP cheminots… Le PTB pratique l’« entrisme » dans les syndicats, à la FGTB surtout, à des fins de stratégie politique. Un phénonème ? Raoul Hedebouw dément et s’explique.

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 4 min

Réuni en congrès à deux reprises, en 2008 et en 2015, le PTB a beau avoir opéré, y soutient-on, de sensibles recentrages idéologiques, qui l’auraient décroché du communisme hérité du siècle dernier, le parti de la « gauche radicale » ne reste pas moins ancré dans le marxisme-léninisme. Dont, du reste, il se revendique. Et qui est enseigné intensivement dans les formations militantes organisées en son sein. Actif dans les luttes sociales, en tout cas très présent sur le terrain, là où les conflits éclatent, le parti pratique-t-il pour autant ce que l’on appelle l’« entrisme », s’agissant d « infiltrer » les organisations syndicales afin de tenter d’y faire prévaloir ses vues et orienter l’action syndicale selon sa stratégie politique ? Laquelle – toujours dans le modèle marxiste-léniniste de conquête du pouvoir – consiste à relayer les revendications des travailleurs pour accentuer le mouvement social, idéalement à des fins révolutionnaires.

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