Militairement en déroute, Daesh survit dans le terrorisme
Les « home grown terrorists », les terroristes de l’intérieur, n’ont pas fait l’aller-retour jusqu’en Syrie, ils n’en ont pas les marques de danger et sont donc plus difficiles à repérer.


Les attentats de ces dernières semaines confirment un constat désormais admis : le recul de l’Etat islamique sur le terrain militaire, à Raqqa (Syrie) ou à Mossoul (Irak) ne signifie pas l’assèchement du terrorisme. « Dans un premier temps, le phénomène des départs et des retours vers la Syrie a monopolisé l’attention, indique Michaël Dantinne, professeur de criminologie à l’ULg. Nous devons prendre conscience de la largeur et de la profondeur du bassin de résonance de l’idéologie de Daesh auprès de certains. Ce phénomène ne va pas trouver de solution avec la fin militaire de Daesh ». Pour Michel Liégeois, expert en terrorisme à l’UCL, « on sera peut-être quitte de Daesh en tant qu’organisation militaire, avec son projet de créer un califat aux confins du Proche-Orient, mais on n’en sera pas quitte en tant qu’organisation terroriste.

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