Des niveaux de pollution «inquiétants» à Bruxelles
Une ONG européenne a mesuré la pollution au NO2 sur les grands axes de la capitale. Les mesures y dépassent largement les moyennes autorisées.

La capitale de l’Europe à du mal à respirer. En avril 2016, la Commission avait adressé à la Belgique une mise en demeure concernant la violation répétée des valeurs limites en matière de dioxyde d’azote. Le Conseil des ministres européens a également souligné « les sérieux problèmes de pollution » dont souffre Bruxelles. Une étude menée du 19 février au 20 mars derniers par l’organisation ClientEarth - et dont Le Soir dévoile la teneur ce mardi - tend à démontrer que ces préoccupations paraissent fondées.
L’an dernier, cette ONG européenne soutenait cinq Bruxellois dans leur plainte contre le gouvernement régional en exigeant des mesures plus ambitieuses contre la pollution de l’air et particulièrement le dioxyde d’azote. Un des éléments centraux de la plainte était l’insuffisance des mesures de la pollution dans la capitale. ClientEarth a donc choisi de procéder à des mesures de l’air « dans les endroits les plus pollués de Bruxelles, comme la directive sur la qualité de l’air l’impose ».
Les résultats, validé par un laboratoire britannique, montre des concentrations de NO2 « très préoccupantes ». Avenue des arts, face à l’ambassade américaine, le taux de microgrammes par m³ atteint ainsi 99,44. Depuis 2010, la valeur limite à ne pas dépasser en moyenne annuelle est de 40.
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