Todarello déboule au procès Cools Le retour du repenti Carlo Todarello Un débat capital qui souligne les carences de la loi Les ranc.urs du juge chestrolais Connerotte COMMENTAIRE Les troubles de l'absence

Todarello déboule au procès Cools * Le repenti rejoint le banc des accusés La Cour décide de poursuivre les débats. Carlo Todarello dit avoir subi des menaces. Et raconte à la Cour sa version des faits.RENÉ HAQUINMARC VANESSEDès l'arrivée des avocats Mes Rion et Duquenne, la rumeur se transforme en vérité. Carlo Todarello, le truand repenti, l'homme des premiers aveux sur l'assassinat d'André Cools, a retrouvé le chemin de Liège pour y être jugé.Un coup de théâtre qui transforme aussitôt l'audience en laboratoire juridique. Que faire avec cet invité surprise alors que les débats sont entamés depuis le 17 octobre, alors qu'une ordonnance du président Godin avait logiquement prononcé le jugement par défaut des trois absents au procès : Todarello, Castellino et Solazzo ?Récente, la loi ne dit rien d'un cas aussi exceptionnel. Pour les avocats de Taxquet et Di Mauro, le vide juridique doit inciter à la plus extrême prudence. Selon eux, il conviendrait de reporter cette session d'assises afin d'éviter tout dérapage. Un ange passe. Pour le ministère public et les autres avocats, la session peut être poursuivie. Les suspensions d'audience permettent aux parties de déposer des conclusions avant midi. A 14 heures, l'arrêt de la Cour claque dans un silence de plomb : « Attendu que, s'étant constitué prisonnier, Todarello Carlo a déclaré souhaiter assurer sa défense devant la cour d'assises dans la procédure engagée par défaut à son encontre ; attendu que le Code d'instruction criminelle ne dit rien du caractère réversible de l'ordonnance rendue en la présente affaire ; attendu qu'il serait contraire à l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme de ne pas permettre à l'accusé Todarello, qui le sollicite, de comparaître pour présenter sa défense dans la procédure engagée par défaut à son encontre. Par ces motifs, la Cour rabat le défaut en ce qui concerne l'accusé Todarello Carlo. »Aussitôt, le président Lambrecht interroge le sixième accusé sur les raisons de son absence : Des menaces physiques. Doit-on aussi s'attendre au retour de Castellino ? Ce n'est pas exclu.·Pages 2 et 4Le retour du repenti Carlo Todarello * Coup de théâtre au procès Cools : Todarello s'est constitué prisonnier. Pour l'homme des révélations « il faut que ça finisse un jour ».RENÉ HAQUINNouvelle surprise de taille jeudi à Liège, à la reprise de l'audience au procès Cools. Revenu secrètement d'Italie en Belgique depuis trois jours, Carlo Todarello, l'homme des révélations de juin 1992, est arrivé au palais de Justice peu avant 8 heures, avec son avocate Me Claire Rion. Il s'y est constitué prisonnier.Lorsqu'une heure plus tard le président Luc Lambrecht demande à l'huissier de faire entrer les accusés dans le box des assises, on voit apparaître dans l'ordre les têtes de Taxquet, Di Mauro, De Santis, De Benedictis et Contrino puis, encadrée par deux policiers, la tignasse poivre et sel et la moustache de Carlo Todarello, lunettes en pendentif sur pull beige et chemise vert passé. La mine en apparence tranquille, il s'assied déjà comme par routine, derrière ses avocats Mees Rion et Yves Duquenne, revenus eux aussi à la barre.Il y a eu des intimidations, des pressions pour qu'il ne vienne pas, disent-ils. Lui sait d'où cela venait. Il n'était pas totalement libre dans sa tête. Quelque chose l'a rassuré. Son coup de téléphone à la famille, c'était un appel du pied. Il est revenu pour s'expliquer. La semaine dernière, à l'audience, le détective Rogge disait savoir que Todarello était en danger. Oh, lui ! Il dit n'importe quoi. Je pense que Todarello voudrait bien le faire revenir à la barre !, réagit Me Duquenne.Au premier jour du procès, constatant l'absence de trois accusés, le président Godin avait rendu une ordonnance de jugement par défaut. La récente loi de juin 2000 est muette sur le cas d'un accusé défaillant qui réapparaît en cours de procès. (lire ci-dessous).Que faire de Todarello ? Deux propositions : reporter la session pour régulariser la procédure et reprendre un autre procès ou continuer avec Todarello.A 14 heures, l'arrêt tombe. Le procès reprend aussitôt son cours avec Todarello, sixième accusé, dont l'interrogatoire commence sans autre retard. Des questions du président Luc Lambrecht sur la nature du « contrat » pour lequel Taxquet était venu avec Di Mauro trouver Todarello vers mai 1991 au café « L'enclos » à Grâce-Hollogne. Réponse fuyante de Todarello : C'était pour trouver quelqu'un pour faire du mal à quelqu'un d'autre. Il a dit : « C'est lui ou moi ». Moi, je pensais que c'était pour une affaire de femme.- Vous avez dit que Taxquet avait aussi parlé argent...- Non. Une fois il m'a remis une enveloppe scotchée avec 750.000 écrit dessus. J'ai pas regardé. C'était en mai-juin 1991.Todarello dit avoir remis cette enveloppe à Simon Solazzo. En 1992, il parlait d'une enveloppe pour payer les tueurs. Le président insiste. Vous prenez une enveloppe sans savoir pourquoi. C'est marqué 750.000. Et vous dites qu'on n'a jamais parlé d'argent ? Puis le président en vient à la Mazda livrée pour le contrat, à la demande de Taxquet, via De Benedictis et De Santis, et amenée chez Todarello. Vous souvenez-vous que Taxquet avait amené une voiture ?- C'était deux ou trois mois avant le « fameux 18 », répond-il en référence à la date du crime. - C'est vous ou quelqu'un de la famille qui l'aviez demandée ?- Non. Personne. Je savais simplement qu'elle était volée.- Vous ne demandez pas d'explication ?-... Euh... non...Puis le président évoque la scène de l'arme montrée à Alain Van der Biest. Scène dont Todarello a donné deux versions : avant l'assassinat, pour rassurer Van der Biest que tout est en marche, ou après l'assassinat, pour l'obliger à se taire, quand il a recommencé à boire, Combien de fois avez-vous vu le ministre ?, demande le président.- Une seule fois.- Avant ou après l'assassinat ?- Avant. Formel. C'était le soir. Je faisais un billard au café. Taxquet est venu me chercher et m'a passé une arme. Fallait jouer une comédie, le calmer parce que ça n'allait pas assez vite.- Quoi ?- Qu'est-ce que j'en sais... Un homme ? Une femme ?- Vous saviez que Van der Biest était un ministre. Et vous ne vous demandez pas dans quelle comédie vous jouez ?- Non, pas à ce moment-là.Todarello dit avoir appris l'assassinat le jour du drame, par Solazzo qui passait chez lui. Sans se poser de question. J'étais abasourdi, choqué, dit-il.- Vous connaissiez M. Cools ?- Pas du tout.Le président en vient au chèque de 350.000 F tiré par Di Mauro en juillet 91. Pour payer les tueurs ? Ou, selon Di Mauro, cédé en prêt à Solazzo qui devait payer le stock de vestes en jean achetées à Todarello. Vous avez bien reçu un chèque le 23 juillet ?- Pas un chèque J'ai reçu la somme en cash, pour payer Tony, celui qui m'avait vendu le stock.Le président passe aux révélations de Todarello en juin 1992. Pourquoi ces révélations ?- On m'avait menacé pour que je la ferme. J'en savais un peu trop. J'ai réfléchi. J'ai vu mon avocat. Je me suis dit que s'il m'arrivait quelque chose, la justice saurait ainsi où aller.- Qui vous menaçait ?- Di Mauro et Taxquet.Le président. Taxquet était arrêté. Ses menaces ne devaient pas vous faire peur. Pourquoi en parlez-vous au détective Rogge ?- Parce qu'il était chez moi. Je lui ai expliqué. Pas tout... Puis j'ai tout répété au journaliste De Bock. La même chose.Le président. Pas tout à fait...Todarello. Vous savez, dans le feu de l'action, j'ai pu oublier quelque chose...Après avoir fait ses révélations, Todarello disparaît, téléphone de Milan aux enquêteurs de Neufchâteau. J'avais confiance en eux, dit-il. A Milan, il écrit une confession de sa main. Dans ses rétractations, il dit que ce texte lui a été dicté. Le président. Vous l'avez écrit seul ? Oui. Ça correspondait à ce que vous vouliez ? Todarello. Je ne me rappelle plus.L'homme se rétracte en janvier 1993. Le président. Pourquoi ? Todarello. C'est quand Ancia et Brose (la juge liégeoise et le commissaire) ont envoyé Taxquet chez moi pour me dire qu'il fallait me rétracter. Il ajoute qu'en 1996, confronté à Castellino, Brose et son collègue sont sortis pour que je calme le jeu, pour pas que Castellino parle.Le président. M. Brose a dit ça ? Todarello. Il m'a fait un clin d'oeil comme pour me le dire. Déjà en 1992, il ne voulait pas savoir qui était Mimo. Suffisait qu'il vienne avec moi, je le lui aurais montré...Le président évoque aussi les 117.000 F que, selon Taxquet, Todarello réclamait en 1995 pour prix de son silence. Todarello le conteste. Cet argent, Taxquet me le devait. Je lui prêtais un peu à la fois quand j'avais mon restaurant à Hasselt.Le président. Vous lui auriez même dit de s'adresser au ministre Van der Biest pour les obtenir. Cela, Todarello le conteste aussi.Pour finir, la question de base liée à son absence le jour de l'ouverture du procès, le 17 octobre : Pourquoi ne vous êtes-vous pas présenté ?La réponse tombe comme une fin de non recevoir : Euh... je ne sais pas vous répondre...-... Pas eu envie de venir ?-... Peut-être...- Vous avez changé d'avis ?-... Faut quand même que ça finisse un jour, hein !La suite ce vendredi.·Un débat capital qui souligne les carences de la loi JEAN-PIERRE BORLOOMARC VANESSEPassé l'effet de surprise, l'arrivée inopinée de Carlo Todarello aux assises de Liège a aussitôt plongé avocats et magistrats dans un débat de haute volée juridique dont il convient de reprendre les principaux arguments. Car il s'agit ni plus ni moins d'une première depuis la mise en application de la loi du 30 juin 2000 régissant la procédure par défaut.1 Les partisans d'un report de la session.Pour Mes Pierre (avocat de Taxquet) et Rigot (avocat de Di Mauro), il est impossible de rabattre le défaut, acté dans l'ordonnance prise dès l'entame du procès par le président Godin suite à l'absence des accusés Todarello, Castellino et Solazzo. Pour Me Rigot, cette décision est irréversible ! Comment poursuivre la procédure par défaut avec M. Todarello qui est là ? s'étonne Julien Pierre, qui souligne le déséquilibre extraordinaire avec les autres accusés puisque M. Todarello a les coudées beaucoup plus franches car il garde une porte de sauvegarde.Pour Me Rigot, si M. Todarello s'installe sur le banc des accusés tout en étant jugé par défaut, on ne pourrait même pas lui poser une question puisqu'il est absent... présent. Ses avocats ne pourront même pas plaider. Les deux ténors ont dès lors déposé des conclusions qui invitent la cour à reporter la session.Quant à Me Mignon (défendant De Benedictis), plus théâtral : Nous rêvions d'un beau procès. Nous nous trouvons maintenant devant une bouffonnerie par suite de l'irresponsabilité d'un accusé !2 Les partisans de la poursuite de la session. Au nom du ministère public, l'avocat général Marianne Lejeune rappelle que M. Todarello s'est déjà présenté volontairement le 12 août pour recevoir son acte d'accusation : Il a estimé ne pas être présent au début du procès. Il vient ici pour être jugé. Il a à mon sens ce droit. Rabattre le défaut me semble difficile, voire impossible. Mais il y a la possibilité de poursuivre le procès. Un témoin déjà entendu peut revenir. Les coaccusés ont pris leur position. Il n'y a donc pas violation des droits des accusés. Vous devez poursuivre les débats. Pour Me Swennen (avocat de Contrino), le défaut peut être rabattu comme on le fait devant un tribunal correctionnel. Plus mitigé, Me Jean-Philippe Mayence (défendant De Santis) souligne également le caractère irréversible de la procédure par défaut tout en invitant éventuellement la cour à prendre le risque d'innover.3 Les avis extérieurs au procès. Même les spécialistes de la procédure sont divisés sur la question. En l'absence de dispositions légales, le juge Damien Vandermeersch, auteur d'un ouvrage sur la procédure pénale (1), fait appel au bon sens. Ici, l'accusé a fait le choix de ne pas se présenter au début du procès. Puis il a souhaité être intégré aux débats. Il aura encore l'occasion de faire valoir ses droits. Dans ce cas, le bon sens veut qu'il soit jugé contradictoirement.Un avocat général de Bruxelles se montrait, lui, plus réticent face à cette innovation. Le législateur n'a pas prévu ce cas de figure. Si l'accusé n'a pas participé au début de la procédure, il me semble qu'il est exclu de lui faire prendre le train en marche. Car il n'a pas participé aux récusations des jurés ni à l'audition des premiers témoins...Ce magistrat, féru de procédure, préconisait plutôt que la cour d'assises constate son arrivée et qu'elle renvoie l'examen de son cas à une autre session. Tout en continuant avec les accusés présents dès le début.Par contre, des voix auraient alors pu s'élever contre le saucissonnage du procès. La solution aurait dès lors été de reporter toute la session, pour l'ensemble des accusés.Mais alors se poserait la question du maintien des accusés en détention. Et de la réorganisation de tout un procès d'assises...·(1) D. Vandermeersch et H. D. Bosly, « Droit de la procédure pénale », La Charte, 2003.Les rancoeurs du juge chestrolais Connerotte JEAN-PIERRE BORLOOUne fois Todarello inclus aux débats, la cour d'assises a poursuivi l'audition du juge d'instruction Jean-Marc Connerotte, de Neufchâteau. Deux axes ont caractérisé son témoignage : les liens entre l'affaire des titres volés, qu'il instruisait à Neufchâteau, et l'assassinat d'André Cools, à Liège, puis la mésentente entre la cellule Cools et sa cellule d'enquête.Prié, la veille, de ne pas se perdre en conjectures, le juge chestrolais a sorti ses transparents et détaillé, en cinq points, ce qui a fait qu'il s'est intéressé à l'affaire Cools.Premièrement, les révélations de Todarello (lire ci-dessus) et ce qui a permis de les étayer. Ensuite, il y a les dépositions d'Alain Van der Biest. A quel titre l'avez-vous entendu ?, demande le président. Le juge consulte ses notes : A toutes fins utiles, pas sous serment. Comme suspect, ajoutera Jean-Marc Connerotte. Dès 1992, dit-il, Alain Van der Biest a reconnu que Taxquet et Di Mauro avaient pris de l'ascendant sur lui. Face à la juge Ancia, il a aussi reconnu que les deux affaires étaient liées.Tenez-vous à votre instruction, lance le président Lambrecht, nous entendrons Mme Ancia ultérieurement.Et le juge Connerotte de poursuivre : il y a ensuite les déclarations des époux Debock - Hellinck, des voisins de De Benedictis. Ils ont recueilli des confidences de l'épouse de celui-ci.Quatrième élément : les révélations de Giuseppe Dionisio, détenu à Lantin. Elles permettent de faire le lien entre une Citroën BX et l'arme qui a tué André Cools. Enfin, il y a les déclarations de De Santis qui confirment les contacts entre De Benedictis, Taxquet et Di Mauro.Lors du tour de questions à poser au juge, les débats se sont résolument orientés vers les tensions existant entre Neufchâteau et Liège. Jean-Marc Connerotte insiste sur l'attitude négative de Raymond Brose, le chef de la cellule Cools. Dès le début de l'enquête. Le juge parle ensuite d'une entreprise de dénigrement de son instruction dès qu'il a inculpé Gilbert Preudhomme, un homme de la PJ de Liège, dans son enquête sur les titres volés.Le président : Quel a été le sort de cet inculpé ?Connerotte : Il a été acquitté. Mais, à Liège, cette inculpation avait été perçue comme un tremblement de terre, dira-t-il en substance.Poussé dans des demandes d'explication, le magistrat chestrolais confirmera ensuite qu'il a parlé de milieu mafieux, de climat très politisé et d'influence de la loge maçonnique. Il s'en était même ouvert au Roi, à l'époque.·COMMENTAIRE Les troubles de l'absence MARC VANESSEAprès un prologue chaotique, soldé par la récusation spectaculaire du président Henry-Paul Godin ordonnée par la Cour de cassation, chaque acteur du procès Cools pouvait espérer voir les audiences reprendre leur cours habituel dans ce climat de sérénité indispensable à l'équilibre des débats.Hier matin, l'arrivée inopinée de Carlo Todarello à l'audience a évidemment relancé la polémique entre les différents protagonistes de cette joute juridique sans précédent, dopés par les silences coupables d'une nouvelle loi organisant la procédure de jugement par défaut.Si personne ne nie l'intérêt, quant au fond, de la présence de Todarello dans le prétoire, certains dans les rangs de la défense crient aux loups, en agitant une nouvelle fois le spectre d'un recours possible devant la Cour de cassation visant à annuler tout ou partie de la procédure, vu le vide juridique qui entoure, il est vrai, un cas tout à fait exceptionnel.Rapidement (trop rapidement, diront certains), la Cour a tranché. Le sixième accusé peut prendre le train en marche non sans prononcer ce terrible aveu. Son absence à l'ouverture du procès aurait été dictée par des menaces physiques proférées à son encontre. Mais son désir d'être jugé l'aurait finalement emporté sur ses craintes. Si ces propos de polar à la sauce hollywoodienne devaient être confirmés, on ne pourrait que rester pantois devant l'étonnante gravité du climat qui ne cesse d'entourer cette affaire depuis douze ans.Car, pour celles et ceux qui auraient été distraits par ces problèmes, épineux et respectables, de procédure, la multiplication des témoignages entendus jusqu'ici nous ramène tout de même au coeur d'un dossier sanglant où l'on croise des porteurs de flingue, des hommes de main, des voleurs de voitures, des commerçants véreux...D'autres soutiennent à mots à peine voilés que l'absence initiale de Todarello trouverait son origine ailleurs. Une lecture des faits qui n'en est cependant pas moins inquiétante puisqu'ils croient y déceler une manoeuvre de la dernière chance destinée à jeter le trouble juridique sur cette session décidément difficile à porter jusqu'à son terme.Autant savoir...

Votre compte

Todarello déboule au procès Cools Le retour du repenti Carlo Todarello Un débat capital qui souligne les carences de la loi Les ranc.urs du juge chestrolais Connerotte COMMENTAIRE Les troubles de l'absence

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :

Le fil info

Allez au-delà de l'actualité

À la Une

Coronavirus: ce qui est sur la table du prochain Comité de concertation

Dossier Pourquoi les prix des kots s’envolent

Twitter: Elon Musk veut des garanties sur le nombre de faux comptes avant de poursuivre le rachat

Guerre en Ukraine: Irina, une grossesse en exil

De nombreuses crèmes solaires sont nocives pour l’environnement, selon Test Achats

Critique Angèle, une reine en noir-jaune-rouge à Forest National

6 Belges sur 10 sont de plus en plus sensibles à la politique climatique de leur emploi

Pâques : les Belges se sont octroyés deux fois plus de jours de congé qu'en 2020

4 bonnes raisons d’avoir un animal de compagnie au bureau

Les sections du site

Les services

Groupe Rossel