« Consommer compense le mal de vivre et le stress »
Selon le philosophe français, la crise économique et la prise de conscience environnementale ne remettraient pas fondamentalement en cause notre société d’hyperconsommation.
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Par William BourtonTemps de lecture: 6 min
La société d’hyperconsommation nous rend-elle plus heureux ? Tel sera le thème de la causerie du philosophe et sociologue français Gilles Lipovetsky, mardi prochain, à l’Université libre de Bruxelles, dans le cadre des conférences Cultures d’Europe, desquelles Le Soir est partenaire. (1)
Pour résumer votre thèse à gros traits, la société d’hyperconsommation repose sur une hyperindividualisation de « l’homo consumericus », lequel pratique une consommation de plus en plus émotionnelle. Pourtant, on a souvent l’impression, au contraire, d’être face à des moutons de Panurge ; il suffit de constater combien les ados s’habillent de la même façon et succombent aux mêmes modes…
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