Le pape défend la famille malgré les belles-mères et les «assiettes qui volent»

« La famille a une citoyenneté qui est divine, sa carte d’identité est donnée par Dieu. C’est la plus belle réalité que Dieu créa », a-t-il poursuivi durant son discours improvisé, prononcé à l’issue d’un concert géant, suscitant des applaudissements et des rires.
Devant des dizaines de milliers de fidèles venus l’écouter aux 8e rencontres mondiales des familles catholiques, dernière étape de son voyage aux États-Unis, il a appelé les époux à se réconcilier avant la fin de chaque journée. « Quand l’homme et la femme se disputent, Dieu ne les abandonne pas ».
« Un peuple qui ne sait pas prendre en charge les enfants et les personnes âgées est un peuple sans avenir », a-t-il encore lancé.
Dans le discours qu’il avait préparé et que le Vatican a déclaré valide, le pape a invité les gouvernements à garantir des lois qui protègent les familles.« On ne peut pas qualifier de saine une société lorsqu’elle ne garantit pas une réelle place à la vie de famille. On ne peut pas penser qu’une société a un avenir lorsqu’elle ne fait pas passer des lois capables de protéger les familles et d’assurer leurs besoins fondamentaux », écrit-il.
Jorge Bergoglio a encouragé les jeunes gênés par les difficultés économiques à faire le pari du mariage : « Vouloir fonder une famille, c’est se décider à faire partie du rêve de Dieu, choisir de rêver avec lui, se joindre à lui dans cette épopée de la construction d’un monde où personne ne se sentira seul, indésirable, ou sans foyer ».