Comment les pilotes d’«AirCocaïne» ont été exfiltrés (récit)
Une échappée en mer
Profitant de la liberté de mouvement que leur offrait l’attente de leur procès en appel, les deux pilotes français prirent la mer, prétextant une sortie de loisir.
Montés à bord d’une légère embarcation de plaisance, ils étaient accompagnés d’un ancien de la Marine française et d’un eurodéputé du Front National, Aymeric Chauprade, selon les sources de BFMtv. Soudain, alors qu’ils naviguaient, ils furent accostés par un grand bateau où se trouvait le reste de l’équipe d’extraction.
Ces hommes entraînés étaient d’anciens de la DGSE qu’avaient rencontrés les deux pilotes lorsqu’ils étaient à l’Aéronavale, le département aérien de la Marine. Ils mirent les hommes à l’abri et continuèrent leur voyage en mer pendant quelques jours.
Finalement, le commando arriva à l’île de Saint-Martin, dans les Antilles. Pascal Fauret et Bruno Audos y prirent l’avion qui les ramena en France, grâce aux faux passeports fournis par l’équipe de sauvetage.
Au service de la justice française
Ils seraient en ce moment auprès de leur famille dans la région de Lyon. Leur avocat a annoncé qu’ils se remettraient à la police pour être jugés en France.
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Pascal Fauret et Bruno Audos avaient été arrêtés, avec deux autres Français, en 2013 à bord de leur Falcon 50 après la saisie dans l’appareil de 680 kilos de cocaïne. Assignés à résidence depuis leur procès, les deux pilotes étaient libres de leurs mouvements en attendant leur procès en appel.