Grève du rail: «Très déçus», les syndicats maintiennent cinq jours d’action en janvier

Les syndicats ont déploré l’absence des administrateurs généraux de la SNCB, «un mauvais signal, voire un affront pour les travailleurs», estiment-ils.
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Pour les syndicats, le dialogue social est « dans l’impasse »
«Le dialogue social est dans l’impasse, nous sommes vraiment déçus», a commenté Michel Abdissi de la CGSP. «Aucun élément positif n’a été avancé par la direction. Celle-ci conduit les chemins de fer dans un mur.»
«Les patrons veulent passer en force et faire adopter leurs mesures sans la moindre concertation», a ajouté Isabelle Bertrand de la CSC. «Le seul chiffre présenté par la direction est celui de 28.000 cheminots à l’horizon 2018, soit 6.000 de moins qu’actuellement. Une telle réduction est inacceptable», a estimé M. Abdissi.
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La réglementation doit « être modernisée » pour la direction
La direction affirme qu’elle ne veut pas toucher aux fondamentaux du statut du personnel du rail. «La règlementation doit néanmoins être modernisée pour répondre aux nouveaux besoins du personnel et de l’entreprise, sans perdre de vue la situation financière et opérationnelle difficile des chemins de fer belges.»