La N-VA a relancé le débat sur l’indépendance de la Flandre en déclarant que son parti allait à nouveau plancher sur les étapes futures de « l’émancipation flamande » après avoir accepté de remiser ses revendications institutionnelles jusqu’en 2019.
« La N-VA est nerveuse et le communautaire revient au galop », a poursuivi le président du PS. « Il faut constater l’impuissance totale du MR »
Elio Di Rupo dénonce le climat installé par le président de la N-VA. « L’image de notre pays est abîmée par ces déclarations du président du principal parti du gouvernement » alors que « son » gouvernement avait stabilisé le pays.
Est-il tabou de parler de réforme de l’Etat au sein du PS ? « La N-VA fait son cirque. Nous n’entrerons pas dans son schéma, a répondu Elio Di Rupo. LePS préservera le pays. Nous ne voulons pas entrer dans la dynamique de la N-VA. Nous tenons à ce qu’on préserve la sécurité sociale, la solidarité. »
Bart De Wever a annoncé mercredi, par communiqué, que son parti allait s’occuper à nouveau de revendications communautaires. Le parti nationaliste n’entend plus rester passif dans ce domaine même s’il respectera la parole qu’il a donnée au MR d’un « stand still » communautaire au cours de cette législature. Le président de la N-VA a demandé aux députés fédéraux Hendrik Vuye et Veerle Wouters de préparer un projet en vue de « ré-opérationnaliser l’institutionnel » et de discuter des étapes futures de « l’émancipation flamande ».