Circuits courts et dents longues

L’intérêt pour les circuits courts peut-il s’étendre au-delà d’un petit cercle de citoyens éclairés ? Des entrepreneurs sont convaincus du retour à un mode de consommation « de la fourche à la fourchette », plus proche des producteurs.

Par la rédaction

Publié le 25/01/2016 à 09:15 Temps de lecture: 1 min

Des dizaines d’entre eux l’ont clamé aux récentes Rencontres des circuits courts, à Louvain-la-Neuve. Des coopératives ambitieuses comme D’Ici (à Namur) ou Färm (à Bruxelles) passent à la vitesse supérieure pour donner une visibilité et un poids économique à un secteur encore très « micro », un peu noyé dans l’économie sociale ou coopérative. Des entrepreneurs « alternatifs » veulent démontrer qu’il est possible de concilier valeurs (ruralité, écologie, gouvernance participative…) et rentabilité. Avec de belles perspectives d’emplois à la clé.

Pour ne pas convaincre que les convaincus, les circuits courts doivent encore relever d’importants défis en termes de logistique, d’image et d’innovation. C’est un comble pour un marché qui regroupe essentiellement des coopératives, mais les acteurs, adeptes du « small is beautiful » peinent souvent à collaborer entre eux.

En amont de la chaîne, pour ramener une production locale dans une région qui se vide de ses agriculteurs, des initiatives originales voient également le jour pour aider des « néocultivateurs » de profils très divers à lancer leur entreprise.