Photos | Fukushima, zone fantôme

















Le bureau de ce constructeur automobile a été détruit par le tsunami du 11 mars 2011. Situé à Tomioka, soit à moins de 10 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima, il est dès lors resté intact. Franck Robichon – 23/02/2016
L’école secondaire de la ville est elle aussi toujours à l’abandon. Franck Robichon – 23/02/2016
À l’époque du drame, 15.000 habitants avaient été évacués de la ville. Franck Robichon – 23/02/2016
Tomioka demeure déserte et n’héberge désormais plus que des quantités importantes de déchets nucléaires. Franck Robichon – 23/02/2016
Devant le bâtiment scolaire, un système de mesure de la radioactivité a été installé. Franck Robichon – 23/02/2016
Aucun enfant ne va courir sous peu dans la cour de récréation de l’école élémentaire. La ville fait partie de la zone d’exclusion d’où la vie humaine a été bannie. Franck Robichon – 23/02/2016
La ligne de chemin de fer a elle aussi été détruite par la catastrophe et l’emplacement de la gare est désormais devenu un stock de détritus contaminés. Franck Robichon – 23/02/2016
À Ukedo, dans le district de Namie, la nature a repris ses droits. Franck Robichon – 23/02/2016
Il est prévu que 5.000 des habitants de la ville puissent y retourner, dans certaines zones, à partir de mars 2017. Franck Robichon – 23/02/2016
Selon les autorités, le niveau de radiation devrait alors avoir suffisamment diminué pour que la vie soit possible. Franck Robichon – 23/02/2016
Lorsque cela leur est permis, certains s’aventurent dans la zone d’exclusion à la recherche de leurs proches toujours portés disparus. Toru Hanai / Reuters – 13/03/2016
En 2011, ils étaient nombreux a s’être exposé à de très hauts niveaux de radiation pour retrouver leurs proches. 2.500 personnes sont toujours portées disparues. Toru Hanai / Reuters – 13/03/2016
Takayuki Ueno, 43 ans, se tient devant sa maison dévastée. Le tsunami a emporté ses parents, sa fille et son fils. Toru Hanai / Reuters – 13/03/2016
Norio Kimura, 49 ans, a quant à lui perdu sa femme et sa fille dans la catastrophe. Les habitants d’Okuma sont furieux contre le projet du gouvernement de stocker ici 30 millions de tonnes de déchets nucléaires. Toru Hanai / Reuters – 14/02/15
Ils ne croient pas à la promesse de leurs élus qui assurent que le site sera nettoyé d’ici trente ans. Toru Hanai / Reuters – 14/02/15
Norio Kimura revient régulièrement à Okuma pour changer les fleurs de la sépulture qu’il a construite pour sa femme et sa fille. Toru Hanai / Reuters – 14/02/15