Attentats de Bruxelles: qui est Sébastien Joris, l’officier accusé par Jan Jambon?

Quelles responsabilités dans l’« affaire » Bakraoui ? L’officier de liaison belge en Turquie a été rudement mis en cause par notre ministre de l’Intérieur. Son nom : Sébastien Joris. Qui prépare sa défense.

Journaliste au service Politique Temps de lecture: 2 min

Jan Jambon a reconnu sa responsabilité politique dans l’« affaire El Bakraoui », qui l’a poussé à proposer sa démission – refusée – au Premier ministre, mais il a trouvé sa victime expiatoire : Sébastien Joris.

« Une personne issue de l’appareil judiciaire a gaffé»

C’est le nom de l’officier de liaison de la police fédérale à Istanbul, qui n’aurait pas transmis correctement et/ou dans les temps les informations relatives à l’arrestation en Turquie, près de la frontière syrienne, d’Ibrahim El Bakraoui, futur kamikaze à l’aéroport de Zaventem.

A la Chambre vendredi, le ministre de l’Intérieur a chargé : « Je ne peux que conclure qu’une personne a été pour le moins négligente, pas très proactive, ni très engagée. Une personne issue de l’appareil judiciaire a gaffé. »

Affaire classée ? Non.

L’officier de liaison prépare sa défense, il s’expliquera devant la commission d’enquête parlementaire. A la Chambre, Patrick Dewael, chef de groupe VLD, souvent inspiré dans les grands moments, a prédit : « Le passé m’a enseigné que l’on doit faire attention à ne pas crucifier des gens en public quand ils ne peuvent pas venir. » Un ange passe dans l’hémicycle. En attendant Sébastien Joris en personne. Qui voudra au moins laver son honneur.

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