Panama Papers: un an d’enquête, plus de cent médias


Les documents originels – mails, notes, PDF, images, tableurs, fax – ont été livrés par une source anonyme au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, qui s’est associé pour les décrypter et les traiter à l’International Consortium of Investigative Journalists (Washington). Ces « Panama Papers » représentent la plus grande fuite de données jamais traitée par un réseau de journalistes : 2,6 térabyts, soit dix fois plus que le dossier OffshoreLeaks révélé en 2013.
Pour les médias belges, l’enquête a mobilisé trois rédactions et cinq journalistes : Le Soir (Xavier Counasse, Alain Lallemand, Joël Matriche), Knack (Kristof Clérix) et De Tijd (Lars Bové).
Ils ont notamment travaillé aux côtés des rédactions de Falter (Autriche), Politiken (Danemark), L’Espresso (Italie), The Guardian (Grande-Bretagne), Le Monde et Premières Lignes (France), Aftenposten (Norvège), CBC Radio et The Toronto Star (Canada), La Nación (Argentine), The Asahi Shimbun (Japon), Haaretz (Israël), Gazeta Wyborcza (Pologne), Trouw (Pays-Bas), The Mail&Guardian (Afrique du Sud), The Indian Express (Inde), l’Université de Columbia et le Miami Herald (Etats-Unis), O Estado de Sao Paulo (Brésil), Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP, Bosnie).