Goblet répond à la FEB: «Moins de 1% de nos représentants pose problème»

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La proposition de la FEB de réduire la protection des candidats aux élections sociales passe décidément mal côté syndical. Le secrétaire général de la FGTB, Marc Goblet, affiche son opposition. « La FEB ferait bien de descendre de sa tour d’ivoire et de voir la réalité de terrain », dit le leader syndical. « Sur 50.000 représentants de la FGTB, nous avons 100 cas problématiques. Cela représente bien moins de 1 % des candidats. Et la plupart des situations problématiques se règlent dans les entreprises. »

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Pour Marc Goblet, il est de l’intérêt des syndicats que les représentants soient exempts de tout reproche. « Un représentant qui est clean et fait bien son travail sera d’autant plus fort pour défendre les travailleurs ». Pour la FGTB, la protection des candidats se limite du reste à leur mandat syndical. « Pour leur travail dans l’entreprise, ils sont exactement sur le même pied que les autres travailleurs. »

« La démocratie sociale n’a pas de prix »

Le syndicat socialiste justifie aussi les indemnités élevées dues aux travailleurs protégés licenciés. « Même si le licenciement s’avère par la suite injustifié, le travailleur licencié n’a pas le droit d’être réintégré dans l’entreprise. Il est donc normal qu’il touche une indemnité pour pouvoir se retourner. »

Enfin, Marc Goblet rejette les récriminations de la FEB sur le coût des élections sociales. « La démocratie sociale n’a pas de prix et il est important que les travailleurs soient protégés pour maintenir cette démocratie. Si elle est affectée, les travailleurs vont être considérés comme des objets et il n’y aura plus de respect de l’humain et de dignité. »