2016, une année charnière pour le groupe Besix

Les entités régionales (Jacques Delens, Vanhout, Cobelba, Socogetra, Lux TP, Wust, Sud Construct, Franki Foundations, Besix Park et la division immobilière Besix Red, etc.) ont réalisé de bonnes prestations tant au niveau du volume d’activités (748 millions d’euros) que de la rentabilité. A l’international, les activités au Moyen-Orient, principalement au Qatar et aux Emirats, ont repris. L’Australie reste un marché prometteur et Besix Group entend renforcer sa participation dans la société Watpac. « Un des vrais atouts du groupe, par rapport à d’autres acteurs du secteur de la construction, est sa trésorerie qui reste importante », souligne Michel Moser, CFO du groupe.
Le carnet de commandes progresse (3,229 milliards d’euros). De nouveaux projets ont été engrangés. Parmi ceux-ci, le Royal Atlantis Resorts & Residences aux Emirats arabes unis, l’aéroport international Hamad au Qatar, le complexe d’écluses Beatrix et la construction d’une haute école à Utrecht, aux Pays-Bas.
Mais le groupe de construction belge ne compte pas en rester là. « Nous voulons croître jusqu’à 3 milliards d’euros au cours des six prochaines années et ouvrir de nouvelles activités dans des régions où nous ne sommes pas encore présents, poursuit Johan Beerlandt. Nous nous sommes rendu compte que dans pas mal de régions et de secteurs, nous pouvions prendre une place. Dans le passé, nous nous sommes lancés dans les parkings, le traitement des eaux, l’isolation, le facility management… Nous voulons élargir nos métiers dans au moins trois nouvelles activités et aborder certaines régions où nous ne sommes pas ou plus présents (NDLR : en République du Congo, en Côte d’Ivoire et en Amérique du Sud), régions dans lesquelles une demande réelle de projets de construction et d’infrastructures existe. »
Besix Group reste un groupe belge basé en Belgique. Après la tentative de son coactionnaire, OCI, de céder la société à un groupe étranger, la structure a été « bétonnée ». « Nous avons pris des mesures pour que cette menace ne puisse plus être exercée ni à court ni à moyen terme », rappelle Johan Beerlandt.