Le PS namurois défend le RER et le Thalys

La députée a plaidé en faveur de sept causes. La première est de finaliser les travaux du RER afin de permettre un meilleur confort aux voyageurs sur les L161 et L162 (entre Luxembourg et Bruxelles). « Cela permettra en effet une réduction des temps de parcours et l’augmentation des places disponibles. » Pour la seconde, c’est une autre paire de manches : remettre le Thalys wallon sur les rails et garantir le statut de gare internationale pour Namur. Le sujet a déjà alimenté moult débats au conseil communal namurois, des votes sont intervenus pour soutenir le maintien du Thalys à Namur, mais jusqu’ici sans effet. Il n’est pas du tout gagné, vu le contexte budgétaire très tendu – confer les actuelles contestations des cheminots – que le groupe SNCB reviendra sur cette décision. Et ce en dépit de l’origine territoriale du nouveau ministre de tutelle.
Pour le reste, cinq autres demandes étaient encore formulées : garantir un entretien effectif des lignes rurales, renforcer la ligne 132 entre Couvin et Charleroi, stopper la fermeture des guichets, mieux entretenir les gares ainsi qu’améliorer la ponctualité des trains et les correspondances.