SweepBright, l’appli qui facilite la vie des agents


Contrairement à d’autres produits existant sur le marché, SweepBright a été entièrement créée pour une utilisation via les produits mobiles, à savoir les smartphones et les tablettes. « Les outils de suivi des clients existants sont tous axés sur l’ordinateur, explique Yoram Speaker. Nous nous sommes concentrés sur le mobile qui est aujourd’hui suffisamment puissant pour supporter une application comme la nôtre. »
En clair, SweepBright permet aux agents immobiliers – puisque c’est à eux, et à eux seuls, que le produit est destiné – de tout faire à partir de leur smartphone ou leur tablette. « Un agent qui travaille à Londres, New York, Singapour ou Bruxelles travaille de la même manière, embraye Raphaël Bochner. Il fait une visite, prend des notes, retourne au bureau et demande à la secrétaire de tout encoder. Une fois retranscrites, les notes sont envoyées au fichier client et mises en ligne sur des portails immobiliers. Ce temps-là est révolu. »
Avec SweepBright, l’agent peut donc encoder directement les informations qu’il récolte lors de la visite d’un bien. « Il peut également prendre des photos, dessiner un plan de l’habitation, prendre les mesures, introduire la localisation du bien, définir l’état de la salle de bains ou de la salle à manger ou encore mentionner la présence d’air conditionné dans la maison ou l’appartement qu’il est en train de visiter, énumère Yoram Speaker. Ces opérations lui prennent 20 minutes tout au plus. Ensuite, le mariage (match en anglais) des informations avec la base de données clients de l’agent peut se faire en un clic et des mails sont envoyés alors que l’agent n’a pas encore regagné sa voiture. Autrement dit, une interaction peut déjà intervenir avant n’importe quelle publication dans les supports immobiliers. Le gain de temps est considérable. »
SweepBright assurera la publication sur tous les canaux possibles et imaginables : les portails immobiliers, bien sûr, mais aussi le propre site internet de l’agence immobilière, ou encore les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou Instagram. « L’agent pourra suivre l’évolution de son bien sur son smartphone et puisque toutes les données sont stockées sur le nuage (le « cloud » pour les initiés), elles seront automatiquement disponibles sur les écrans situés à l’agence, expliquent en chœur les deux concepteurs. Pour l’instant, SweepBright fonctionne uniquement avec iOS, le système d’exploitation mobile développé par Apple. Mais d’ici fin 2016, elle fonctionnera également avec Android et Google. »
SweepBright coûte 65 euros par mois et par utilisateur. Pour ce prix-là, l’agent reçoit l’application, ses mises à jour automatiques et, s’il le souhaite, il pourra même demander la création d’un site internet certes standardisé, mais plus efficace qu’un site personnalisé, dixit nos interlocuteurs. « Nous avons lancé une version bêta à Bruxelles, Anvers et à la Côte et pour l’instant, plusieurs agents utilisent SweepBright gratuitement, révèle Yoram Speaker. A partir de septembre, l’application sera ouverte à tous. A noter que chaque agent intéressé par notre produit pourra l’utiliser gratuitement pendant 14 jours. »
Quand on leur fait remarquer que même si l’application semble un jeu d’enfants, SweepBright requiert malgré tout un certain savoir-faire informatique, Yoram Speaker et Raphaël Bochner ne peuvent s’empêcher de sourire. « Savez-vous que les 50 ans et plus constituent le groupe d’utilisateurs qui affiche la plus grosse croissance sur les réseaux sociaux ? Aujourd’hui, le smartphone est devenu un incontournable, les agents le savent et beaucoup l’utilisent déjà de manière usuelle. Simplement, avec SweepBright, ils disposent dorénavant de l’application qui va avec. »
Pour lancer SweepBright, les deux quadragénaires ont levé plusieurs centaines de milliers d’euros. Leur objectif est d’avoir 500 utilisateurs payants d’ici à la fin de l’année. « Mais au rythme où vont les choses, nous devrions être au-delà, concluent-ils. Nous avons déjà amorcé des contacts en Angleterre. SweepBright est là pour défendre le rôle de l’agent immobilier qui est mis sous pression aujourd’hui. Grâce au gain de temps, il pourra consacrer davantage de temps au relationnel avec ses clients, ce qui est fondamental. »