Des responsables locaux favorables au président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi ont confirmé que tous les prisonniers libérés dans le cadre de l’échange sont des combattants. Cette opération n’est pas liée aux pourparlers de paix en cours au Koweït sous l’égide de l’ONU, ont-ils précisé. Ouvertes il y a huit semaines, ces discussions peinent à progresser et la méfiance demeure entre les deux camps : celui du président yéménite soutenu par une coalition militaire arabe menée par l’Arabie saoudite et celui des rebelles chiites Houthis alliés aux partisans de l’ancien chef d’Etat yéménite Ali Abdallah Saleh.