Syrie: la ville de Saraqeb aurait été bombardée avec des armes chimiques

Le produit chimique utilisé serait du chlore.

Temps de lecture: 2 min

À 50 km au sud d’Alep, dans la ville rebelle de Saraqeb, l’OSDH a fait état de 24 cas de suffocation après le largage de barils explosifs par des hélicoptères du régime. Les habitants ont affirmé qu’il s’agissait de chlore mais l’ONG n’a pas confirmé.

C’est près de cette localité de la province d’Idleb (nord-ouest) qu’un hélicoptère russe s’est écrasé ce lundi après avoir été touché par un projectile. Les cinq militaires russes à bord ont péri.

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Odeur de chlore

Interrogé par nos confrères de la BBC, le Dr Abdel Aziz Bareeh a confirmé les faits : « Nous savons qu’il s’agit de chlore parce que nous avons été frappés par ce gaz dans le passé et nous sommes familiers avec son odeur et les symptômes. » « Nous avons 28 cas confirmés en majorité des femmes et des enfants », a-t-il ajouté.

Le chlore est un produit chimique industriel commun, mais son utilisation des armes est interdite par la Convention sur les armes chimiques.

Des preuves d’armes chimiques en 2013

En 2013, la BBC a trouvé des preuves solides suggérant que les résidents de Saraqeb étaient soumis à une attaque chimique par des hélicoptères gouvernementaux.

Plus de 280.000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit en Syrie en mars 2011. Déclenché par la répression de manifestations pro-démocratie, il s’est complexifié avec l’intervention militaire de puissances régionales et internationales et la montée en puissance de groupes jihadistes dont l’organisation Etat islamique.

 

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