Débat: le cours de philo et citoyenneté devait-il être la priorité de la rentrée?

C’est la nouveauté de la rentrée : le déjà fameux cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté (EPC). Rêvé depuis plusieurs années, il a pris corps – sans doute un peu plus rapidement que prévu après les attentats qui ont frappé le pays et l’Hexagone – pour s’installer dès l’automne dans la grille horaire des élèves du primaire de l’enseignement officiel, voire du libre non confessionnel : une heure pour toutes ces jolies têtes blondes, deux heures lorsque les parents de ceux-ci ont renoncé à les inscrire – comme c’est désormais permis – au cours de religion/morale. En septembre 2017, ce sera aux élèves du secondaire de découvrir le nouveau cours dont l’objectif, assez large, sera d’appréhender le fonctionnement de la démocratie.

À l’heure où les connaissances des élèves francophones sont régulièrement pointées du doigt, ce cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté devait-il être la priorité ? Les bienfaits pédagogiques et démocratiques qu’on lui prête justifient-ils selon vous cette réforme ?

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