Caterpillar: les trois raisons qui poussent à fermer le site de Gosselies



Lors d’une conférence de presse, Mark Thompson a évoqué les raisons pour lesquelles ils ont choisi de fermer le site de Gosselies.
– La taille du site et les coûts que cela engendre
– Le niveau de surcapacité du site
– Caterpillar est capable de produire ailleurs à moindre coût et avec moins d’investissement
Mark Thompson a rappelé que le chiffre d’affaires est en baisse ces dernières années : « 66 milliards de dollars en 2012, contre 40 milliards de dollars en 2016 ».
Une restructuration globale
La décision de fermer le site belge fait donc suite à la restructuration globale et au plan de réduction de coûts, annoncés il y a un an. La direction avait alors déclaré qu’elle supprimerait 10.000 emplois d’ici 2018.
« Nous sommes contraints de prendre des mesures pour réduire la capacité de production et supprimer les coûts de fonctionnement afin de nous adapter à une demande en recul. Si l’intention devait se confirmer, nous soutiendrons la direction locale afin d’atténuer l’impact social pour notre personnel, leur famille et les communautés au sein desquelles nous opérons », dit Tom Pellette, Group Président, responsable pour le segment Construction Industries de Caterpillar Inc.
1.400 emplois supprimés en 2013
En février 2013, la direction de Caterpillar avait annoncé la suppression de 1.400 emplois sur 3.700 afin de diminuer les coûts. Elle avait été suivie par une nouvelle organisation du travail afin d’obtenir davantage de flexibilité, le tout accompagné par des investissements de la part de la maison mère américaine afin d’en moderniser les lignes de production.
Aujourd’hui, l’entreprise envisage d’allouer les volumes produits dans l’usine de Gosselies, en Belgique, à d’autres centres de production, notamment à Grenoble en France. Le groupe envisage également d’allouer la production de composants à des fournisseurs externes et à d’autres sites de Caterpillar et de consolider ses services de support vers d’autres sites.