Fermeture de Caterpillar à Gosselies: plus de 6.000 emplois menacés au total

En plus des 2.200 emplois directement perdus chez Caterpillar, de nombreux sous-traitants seront impactés par la décision du groupe américain.

Temps de lecture: 2 min

La fermeture de Caterpillar Gosselies aura de lourdes conséquences sur les nombreux sous-traitants qu’utilise la multinationale, tant dans la région de Charleroi qu’ailleurs dans le pays et à l’étranger. L’impact total devrait dépasser les 6.000 emplois, selon Jean-Marie Hoslet, responsable provincial de la CSC Métal.

Selon lui, le chiffre de 2.200 emplois perdus à Gosselies ne constitue qu’une partie de ce que ce séisme social va entraîner. Une série de petites entreprises dépendent uniquement ou très largement de Caterpillar. C’est le cas de Cediwall, qui produit des pièces détachées pour bulldozers et excavatrices et qui avait dû, l’an dernier, se défaire de près d’une soixantaine d’emplois, ou de Carwall, fabricant de cabines pour les engins de génie civil.

Des sous-traitants en Belgique et en France

Pour le responsable syndical, on peut estimer que dans la seule région de Charleroi, ces sous-traitants représentent environ 2.000 emplois. Par ailleurs, d’autres PME dépendant de Caterpillar sont situées dans le Namurois, en Flandre et même en France, explique-t-il, ce qui conduit à un total de 6.000 emplois environ.

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« Une catastrophe énorme »

La fermeture annoncée vendredi du site de Gosselies du géant américain du génie civil Caterpillar constitue « une catastrophe énorme », a convenu M. Peeters (CD&V). Il n’est toutefois pas encore temps d’envisager un conciliateur social à ce stade, comme d’aucuns l’ont réclamé. « Ce ne serait pas très intelligent, il est maintenant temps de discuter des alternatives avec les travailleurs ».

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Fait exceptionnel, le Premier ministre Charles Michel et le ministre de l’Emploi Kris Peeters se sont rendus au siège du gouvernement wallon à Namur afin de rejoindre Paul Magnette et les syndicats pour une réunion de crise.

 

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