7 choses (pas si bêtes) à savoir sur les Jeux paralympiques
Avant cela, coup d’œil sur les 7 choses, insolites ou plus sérieuses, à savoir sur les JO paralympiques… L’occasion également de trouver un sujet de conversation lors de votre prochain repas de famille.
1. Un athlète peut participer aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques.
Il « suffit » que l’athlète soit qualifié. Dans l’histoire des JO, une dizaine de sportifs ont participé aux deux éditions. C’est notamment le cas d’Oscar Pistorius. L’athlète avait d’ailleurs été accusé d’être favorisé par ses lames parce qu’elles lui auraient donné un avantage face aux autres coureurs valides. Lors des Jeux de Rio, deux pongistes participeront également aux deux éditions. Il s’agit de Natalia Partika, une Polonaise et Melissa Tapper, une Australienne.
2. Certains sportifs se sont faits passer pour handicapés alors qu’ils ne l’étaient pas.
L’un des cas les plus connus est celui de l’équipe espagnole de basket lors des Jeux paralympiques de Sidney. Inscrits dans la catégorie des déficients mentaux, seuls 2 joueurs de l’équipe sur 12 étaient en réalité handicapés. Ces basketteurs avaient d’ailleurs remporté l’or en écrasant la Russie en finale. L’un des membres de l’équipe, en réalité un journaliste, avait finalement dénoncé la supercherie. Il avait d’ailleurs expliqué n’avoir subi aucun test pour évaluer ses capacités mentales.
En 2006 également, une skieuse russe a sauté de joie au terme d’une épreuve de ski de fond en voyant son nom apparaître sur le tableau d’affichage des résultats. Le hic, c’est qu’elle était inscrite dans la catégorie des malvoyants…
3. Il y a des épreuves pour handicapés physiques et mentaux.
Les épreuves pour les déficients mentaux ont été créées lors des Jeux de 1996 à Atlanta. Elles ont été supprimées en 2000 suite au scandale des basketteurs espagnols avant d’être réintroduites aux Jeux de Londres en 2012. Elles sont désormais beaucoup plus contrôlées. Les sportifs atteints de déficience mentale sont cependant largement sous-représentés.
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4. Certaines disciplines ont été inventées.
Parmi les 23 disciplines qui font parties des Jeux paralympiques, certaines ont été inventées. C’est notamment le cas du goalball, réservé aux malvoyants. Le but est de marquer des goals avec un ballon orné de petites clochettes. D’autres disciplines ont été adaptées au handicap des athlètes, c’est notamment le cas du handi tennis, pratiqué en chaise roulante.
5. La liste des produits dopants est la même que celle des athlètes valides
Le dopage touche autant les athlètes paralympiques que les athlètes valides. L’ensemble de la délégation paralympique russe a d’ailleurs été exclu pour les Jeux de Rio. Les épreuves les plus touchées sont celles de force athlétique, comme par exemple l’haltérophilie.
6. Des méthodes de dopage particulières ?
Comme Le Monde l’expliquait dans un article de 2012, pour accroître leur pression sanguine basse à cause de leur handicap, certains athlètes vont jusqu’à se briser un orteil ou s’administrer des décharges électriques. Selon le journal près d’un tier des athlètes paralympiques touchés à la colonne vertébrale aurait recours à ce « boosting » pour être plus rapides.
7. Il existe trois grandes catégories d’athlètes paralympiques.
Pas question de désavantager ou d’avantager certains sportifs, les athlètes sont répartis en catégories : les handicapés physiques, les malvoyants et non-voyants, et handicapés mentaux et psychiques. Il existe ensuite des sous-catégories. Un athlète malvoyant ne rencontrera donc pas un athlète déficient mental.
Pour plus d’informations, voici le site internet du Comité international paralympique