Michel à l’ONU: «L’accueil des réfugiés, une longue tradition en Belgique»

Aligné sur les déclarations françaises et anglaises
Un gros travail doit être effectué dans les pays d’origine des réfugiés et migrants, pour y assurer une situation de paix et de stabilité, a plaidé, comme le président français François Hollande ou la Première ministre britannique Theresa May avant lui, le Premier ministre. Il faut aussi aider à améliorer l’éducation, promouvoir l’état de droit et la démocratie, et éviter les discriminations basées sur le genre, l’orientation sexuelle, l’ethnie ou la religion.
« Les migrants ont le même objectif que nous : ils ont le même espoir que leurs enfants vivent en paix », a conclu le Premier ministre, qui en a aussi appelé à la solidarité et à la responsabilité de chacun, un message qu’il répète régulièrement au niveau européen.
50 pays pour 360.000 réfugiés
À l’entame de la réunion, le président américain avait annoncé l’engagement de 50 pays à accueillir 360.000 réfugiés durant l’année prochaine. Pour le moment, huit pays (Liban, Jordanie, Turquie, Iran, Kenya, Ethiopie, Pakistan, Ouganda) accueillent plus de la moitié des réfugiés tandis que les pays les plus riches n’en accueillent que 14 %.