Les chercheurs se sont rendus plusieurs fois dans trois écoles primaires flamandes, à Zonhoven, Tirlemont et Hasselt. Ils y ont observé que les points des élèves augmentaient quand l’air était davantage pur. Ce n’était pas le cas, en revanche, pour les élèves dont l’environnement à domicile était fort pollué.
« Il faut faire quelque chose urgemment »
« Les différences sont subtiles mais interpellantes. L’effet de la pollution de l’air est presqu’aussi déterminant que le niveau d’éducation des parents », indique le professeur en épidémiologie Tim Nawrot (UHasselt). « Nous ne pouvons pas nier que la qualité de l’air a des conséquences au niveau cognitif. Vu que la Flandre est traversée par un trafic intense, nous devons y faire quelque chose urgemment. Nous avons réalisé l’étude dans des écoles où l’air était d’ailleurs relativement peu pollué. Dans une ville dense, les effets sont certainement plus importants. »