Pour l’avocat des Fillon, le travail des parlementaires n’est pas toujours «tangible»

Nouveau couac de communication dans le camp Fillon.

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Il y a définitivement quelques soucis en matière de communication au sein de l’équipe Fillon. La dernière bourde en date est l’œuvre de l’avocat du couple lui-même. Interrogé sur BFM TV, Antonin Lévy a souhaité défendre ses clients sur le travail fourni par Penelope Fillon.

« Les enquêteurs ont reçu déjà un certain nombre d’éléments, ils en recevront d’autres encore dans les jours qui viennent ». Mais lorsque le journaliste demande quelles sont les preuves de ce travail de collaboratrice, la réponse de l’avocat est pour le moins surprenante.

« Le travail de collaborateur parlementaire, c’est pas de fournir des notes à son député, c’est pas de lui envoyer des mémos, c’est pas de lui faire des documents de synthèse, c’est parfois quelque chose de moins tangible, de moins matériel mais qui pourtant est tout aussi réel quand on regarde les choses après coup ».

D’autres dérapages

Et ce n’est pas la première fois qu’un proche de François Fillon l’enfonce en essayant de le défendre. Ce mercredi 25 janvier, la porte-parole de François Fillon expliquait avoir elle aussi embauché un de ses enfants « mais pour des activités réalisées ». Un « mais » qui ne passera pas inaperçue.

Autre dérapage dans le camp filloniste, le président du Sénat Gérard Larcher qui a pris sa défense au micro d’Europe 1.

« Un collaborateur parlementaire gagne en moyenne 3 250 euros brut pour les femmes et moins de 3 000 euros pour les hommes. Ça doit être un des rares cas où les femmes sont mieux traitées que les hommes »

 

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