L’administration Trump défend le décret immigration devant une Cour d’appel

La session, suivie en ligne par 137.000 personnes à travers le monde, s’est terminée sans décision mais celle-ci devrait être prise « dans la semaine » selon un porte-parole de la Cour.
C’est la guerre entre Donald Trump et la justice américaine
Impossibilité de justifier le décret
Lors de l’audience à la Cour d’appel de San Francisco, August Flentje, conseiller spécial du département de la Justice, a assuré que le décret « était tout à fait dans les pouvoirs du président (…) et est constitutionnel ».
Les États-Unis sous Trump sont-ils en train de virer à la dictature?
Selon lui, la décision du tribunal de Seattle « outrepasse le jugement du président sur le niveau de risque (terroriste) acceptable ». Interrogé sur les preuves du gouvernement sur les liens entre les pays incriminés (Iran, Irak, Yémen, Syrie, Libye, Somalie et Soudan) et le terrorisme aux États-Unis, il n’a toutefois pas donné d’exemples précis.
Un décret qui engendre des problèmes
De son côté, le représentant de l’État de Washington, Noah Purcell, a rappelé que la Justice a pour but de « contrôler les abus de l’exécutif » et a dit que réinstaurer le décret « replongerait le pays dans le chaos ». Le décret, qui a fait scandale dans le monde, a été suivi de nombreux retards et annulations de vols et de manifestations partout aux États-Unis.
Il a ensuite noté que le gouvernement n’avait pas démontré de « dommages irréparables » que pourrait engendrer la suspension temporaire du décret. À l’inverse, l’État de Washington, a-t-il énuméré, a eu « des étudiants et professeurs coincés à l’étranger, des familles qui ont été séparées, des résidents de longue durée qui ne peuvent voyager car ils ne savent pas s’ils seront en mesure de revenir, nous avons des pertes de revenus… ».