Tubize: Ecolo veut relancer la mobilité en BW


Pas tendre, Sabine Desmedt, l’échevine du Développement durable de Tubize. Ce 14 février, jour de la « Saint-Valentrain » pour les Verts, c’était l’occasion d’exiger pour les 3.500 voyageurs qui passent par les quais, de réclamer « le maintien des guichets ouverts, avec évaluation pluriannuelle du service avant toute fermeture ». Mais aussi l’augmentation de l’offre en heure de pointe – « trois trains par heure, alors qu’il y en a 10 par heure à la gare de Hal » – et les week-ends, l’amélioration de la ponctualité et la réouverture de la gare de Clabecq, « notamment en prévision des 2.000 logements à créer sur le site de Duferco ». Et d’évoquer aussi le train S6 qui arrive à la gare de Hal à 8 h 15 et qui attend une demi-heure avant d’aller vers Uccle-Calevoet : « Il pourrait venir jusqu'à Tubize pendant ce temps… »
Pour la gare de Nivelles, son collège aclot, Pascal Rigot, assure qu’il est urgent de créer des parkings vélos sécurisés et des accès pour les personnes à mobilité réduite, « car en venant de Bruxelles ou en allant vers Charleroi, il y a des escaliers… »
Réseau retardé
Et pour la gare d’Ottignies, le député fédéral Marcel Cheron rappelle qu’il y avait un master plan de 130 millions d’euros prévus pour la plus grande gare de Wallonie, avec ses 29.000 voyageurs par jour : « Il nous revient que dans le plan pluriannuel d’investissements de 2017-2020, on ne parle plus que de 14 millions pour la création de parkings et d’accès bus sur la zone sud-est de la gare… »
Et de rappeler que le RER reste la priorité d’écolo BW. Marcel Cheron qualifie même le Réseau express régional de « Réseau éternellement retardé. Ce gouvernement a encore fait perdre deux ans dans ce dossier, au point que la finalisation de la ligne 161 est attendue pour 2026 au plus tôt, tandis que pour celle de la ligne 124, si on ajoute de deux à quatre ans pour obtenir le permis, 1,5 an pour lancer les travaux et 10 ans pour les réaliser, on arrive, au mieux, à l’an 2031. Quand on sait que les bouchons automobiles coûtent 24 milliards par an à la collectivité, ce n’est pas en privilégiant la voiture de société que l’on va y arriver. Dans ce cas-ci, c’est l’immobilité qui est politique ! »