Les banques durciront l’accès au crédit immobilier

Petit rappel : la crise des « subprimes » de l’autre côté de l’Atlantique était partie du grand nombre de défauts de paiement de ménages américains à qui des institutions financières trop peu regardantes avaient prêté trop d’argent et/ou trop facilement en vue d’investissements dans la brique. Et personne ne veut d’une chute des prix sur les marchés, synonyme de baisses de croissance et de PIB que ne manquerait pas de provoquer l’éclatement d’une bulle immobilière.
Le régulateur belge a donc décidé de serrer la vis : en mai prochain, sous réserve encore d’un « go » fort probable de l’Europe à la mesure proposée, les banques devront provisionner des fonds propres supplémentaires lorsqu’elles prêtent à des quotités élevées.
Concrètement, cela signifie que si le candidat emprunteur ne peut pas mettre sur la table au moins 20 % de la valeur de sa future maison (voire 30 % si l’on tient compte des frais d’enregistrement, de notaire, etc.), il lui sera très prochainement moins facile d’obtenir un prêt.