Salaire, violence et politique: les inégalités hommes-femmes en 3 graphiques

Des discriminations mises en avant à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ce mercredi.

Temps de lecture: 2 min

Selon une enquête réclamée par le Parlement européen en 2012, 60 % des Européens pensent que les inégalités hommes-femmes ont diminué en dix ans. Pourtant, plus d’un Européen sur deux estime que ces inégalités représentent, encore aujourd’hui, un problème parfois majeur dans leur pays.

Parmi ces inégalités, celles à résoudre en priorité sont : les violences faites aux femmes, les différences salariales et la position des femmes dans la société.

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1.  Les violences conjugales

70 %, c’est le nombre de femmes confrontées à des violences, dans le monde. Une grande majorité de ces violences sont exercées par le conjoint de la victime. À tel point que les cas de viols et de violences conjugales représentent un risque plus grand pour une femme âgée de 15 à 44 ans que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis, estime la banque mondiale. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 38 % des femmes assassinées ont succombé à la violence de leur partenaire intime.

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2.  Le salaire

Selon Eurostat, les hommes gagnent 16,4 % de plus que les femmes dans la zone euro. Si, globalement, l’écart a diminué dans certains pays de l’UE, il a augmenté ces dernières années pour une dizaine d’autres. C’est l’Estonie qui compte l’écart de rémunération entre hommes et femmes le plus important avec 29,9 % en 2013. Suivent l’Autriche (23 %), la République tchèque (22,1 %) et l’Allemagne (21,6 %).

À l’inverse, le pays ayant l’écart le plus petit est la Slovénie avec 3,2 %. Elle est suivie par Malte (5,1 %), la Pologne (6,4 %), l’Italie (7,3 %) et la Croatie (7,4 %).

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3.  Positions sociales

Seulement 15 femmes dans le monde gouvernent un pays. la dernière en date est Theresa May, qui est devenue la deuxième Première ministre de l’histoire du Royaume-Uni.

En Europe, elles sont six. La première est Angela Merkel, l’emblématique chancelière Allemande. Viennent ensuite la Lituanienne Dalia Grybauskaite, la Norvégienne Erna Solberg, la Maltaise Marie-Louise Coleiro Preca, la Croate Kolinda Grabar Kitarovic et la Polonaise Beata Szydlo.

En France, une seule femme a fait un passage éclair en tant que cheffe du gouvernement. Il s’agit d’Edith Cresson, du 15 mai 1991 au 2 avril 1992.

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