De nombreux enseignants ne sont pas suffisamment formés pour enseigner leur matière

Les cours de langue les plus pénalisés
Au moins de février, sur les 1.596 équivalents temps plein du secondaire inférieur engagés lors des 18 derniers mois, 23,9 % disposaient d’un titre de pénurie ou d’un titre de pénurie non listé, destinés à combler les manques de candidats dans certaines fonctions, indique le journal. Cette proportion atteint 33,4 % des nouvelles recrues dans le secondaire supérieur. Les matières présentant le plus haut taux de professeurs recrutés sur base d’un titre de pénurie sont le grec ancien (77,4 %), l’espagnol (42,1 %), l’anglais (31,5 %) ou encore le néerlandais (29,9 %) pour le secondaire inférieur ainsi que la géographie (41,4 %), la morale (37,7 %), le néerlandais (36,4 %), l’allemand (34,5 %) et l’éducation physique (29 %) dans le secondaire supérieur.
Contacté par l’agence Belga, le SeGEC indique qu’il n’est pas surpris par ces statistiques et confirme que le nombre de personnes formées est insuffisant par rapport aux besoins. « La rigidité du décret Titres et fonctions combinée à la pénurie d’enseignants aggrave la situation », analyse son directeur Conrad van de Werve. « Il faut assouplir le décret pour permettre à l’enseignant ’primo-arrivant’ de compléter plus facilement son horaire. »