L’Arabie Saoudite élue à la Commission des droits des femmes de l’ONU
La nomination de Riyad, régime salafiste qui fait partie des pays les plus misogynes au monde, au sein d’un organe de 45 pays censé s’investir dans «la promotion de l’égalité hommes-femmes et l’autonomisation des femmes» a de quoi surprendre.
Les Nations Unies envoient un signal selon lequel «les petro-dollars permettent de tout acheter, même un profit politique», estime M. Neuer. La nouvelle n’a pas manqué de faire réagir aussi Emmanuel Foulon, porte-parole intergroupe sport du Parlement européen, qui s’est exprimé sur Twitter.
Le Conseil a élu au scrutin secret 13 membres pour une durée de quatre ans. Elle s’étend de la première réunion de la soixante-troisième session de la Commission en 2018 et jusqu’à la fin de la soixante-sixième session en 2022.
Les pays élus sont l'Algérie , Les Comores, le Congo, le Ghana et le Kenya (États africains); Iraq, Japon, République de Corée, Arabie Saoudite et Turkménistan (États de l'Asie-Pacifique); Et l'Équateur, Haïti et le Nicaragua (États d'Amérique latine et des Caraïbes).
L’Arabie Saoudite a donc obtenu le feu vert, par vote secret, de 47 des 54 Etats membres du Conseil économique et social des Nations unies, dont fait partie la Belgique.