A Mons, «the first and the last»


En août 1914, c’est sur le sol de cette ville que les troupes venues des îles engagèrent leurs premiers combats (les premiers sur le sol européen depuis Waterloo) face aux Allemands. John Parr fut le premier soldat anglais à perdre la vie, dès le 21 août. Le 11novembre 1918, le Canadien George Price y fut abattu à quelques heures de l’Armistice.
C’est dire la force symbolique de l’extraordinaire cimetière militaire de Saint-Symphorien, havre de paix au milieu des sous-bois, où les deux hommes sont inhumés au milieu de leurs camarades, mais aussi de nombreux soldats allemands.
Pour les Britanniques, le choix de Mons s’imposait donc pour une cérémonie d’hommage marquant le début des hostilités. Le 4 août, les gouvernements de Londres et de Bruxelles seront présents à Saint-Symphorien. La venue d’un représentant de la famille royale britannique est assurée. Il est beaucoup question du prince Harry. Les négociations se poursuivent à propos de la participation d’autres délégations déjà présentes à Liège.
L’événement sera strictement protocolaire: ni bain de foule ni réception à l’hôtel de ville ne sont prévus. La feuille de route est aux mains des Britanniques.
La fête populaire est prévue pour le 23 août avec un son et lumière consacré à la Bataille de Mons et à la légende des «Anges», qui se portèrent à la rescousse des Britanniques en août 1914.
La Fondation Mons 2015 publie le roman graphique «Les anges de Mons», textes de Xavier Hannotte et dessins de Claude Renard. Versions française et anglaise.