Une campagne « Bring Back Our Girls » a ensuite été lancée par une réalisatrice américaine dans le but de sensibiliser la communauté internationale et d’exercer une pression sur les leaders mondiaux.
Une pétition a également été mise en ligne et reprend déjà plus de 400.000 signatures. Plusieurs manifestations sont organisées notamment à Lagos, capitale du Nigéria et aux États-Unis.
Toute cette mobilisation n’est pas passée inaperçue et le hashtag continue à être utilisé en masse sur Twitter, il est même repris par plusieurs personnalités telles que Hillary Clinton ou Michelle Obama.
« Nos prières vont aux jeunes Nigérianes disparues et à leur famille », signe la First lady américaine.
« L’accès à l’éducation est un droit fondamental et une excuse déraisonnable pour victimiser des filles innocentes. Nous devons tenir tête au terrorisme. », a tweeté Hillary Clinton.
« J’ai eu une conversation avec le Président Nigérian au nom du Président Obama. Les États-Unis vont envoyer une équipe de sécurité pour aider à ramener les filles en sécurité. », a déclaré John Kerry sur Twitter.
« La peur de l’éducation des filles dans n’importe quel pays condamne le futur de ce pays. Pourquoi mettre en péril son propre avenir ? »
La France et les Etats-Unis en renfort
Les twittos exhortent les autorités nigérianes à retrouver les adolescentes et à les ramener auprès de leurs familles au plus vite, ils appellent aussi les gouvernements occidentaux à apporter une aide aux autorités locales.
John Kerry a d’ores et déjà annoncé qu’une équipe de sécurité américaine serait envoyée pour aider aux recherches des jeunes filles enlevées, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères français, a quant à lui déclaré qu’une « équipe spécialisée » était disponible pour les recherches.
Les adolescentes ont été enlevées de leur établissement scolaire le 14 avril suite à un raid de Boko Haram à Chibok, dans l’Etat de Borno, au nord-est du pays. Boko Haram avait ensuite annoncé qu’elles seraient traitées en « esclaves », « vendues » et « mariées » de force. Depuis lors, les rapts et les violences causées par Boko Haram continuent dans la région.