Iker Casillas après l’élimination de l’Espagne du Mondial: «Nous sommes blessés et agacés»

Le portier espagnol a une nouvelle fois présenté ses excuses aux supporters.

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Coup de tonnerre au Maracaña de Rio de Janeiro, mercredi soir ! Logiquement battue contre des Chiliens beaucoup plus réalistes, l’Espagne sombre définitivement dans cette Coupe du monde. Combinée à la victoire néerlandaise face à l’Australie quelques heures plus tôt (3-2), cette défaite espagnole est synonyme d’élimination.

Deux défaites successives, une première depuis 8 ans

On savait que l’Espagne avait été versée dans un groupe difficile avec des pays comme le Chili et les Pays-Bas. Mais peu sont ceux qui voyaient la Roja éliminée dès le premier tour ! Après avoir écrit sa légende durant six ans, l’Espagne a été lâchée par ses cadres. La prestation catastrophique du gardien Iker Casillas - et de l’équipe entière - contre les Pays-Bas a précipité la chute des siens, d’autant que le gardien n’a, à nouveau, pas été à la fête. L’Espagne n’avait plus perdu deux matches d’affilée depuis huit ans et ne s’était jamais inclinée en dix confrontations contre le Chili.

Casillas : « Nous sommes les premiers responsables »

Iker Casillas, capitaine et gardien de la sélection espagnole, a présenté ses excuses aux supporters sur la chaîne Tele 5 : «Nous voulions faire tout notre possible pour maintenir les espoirs des gens, mais nous n’avons pas réussi. Nous sommes les premiers responsables. Nous sommes blessés et agacés».

« San Iker » a ajouté qu’il devait, à présent, «regarder vers l’avenir, réfléchir sur ce qu’il s’est passé, mais ce n’est le moment de prendre des décisions à chaud.»

Del Bosque : « Trop tôt pour analyser les raisons de cet échec »

Même son de cloche du côté de l’entraîneur, Vicente del Bosque, qui a aussi fait allusion à la déroute en ouverture du groupe B face aux Pays-Bas (1-5) : «C’est une triste journée pour nous tous. Nous sommes désolés de n’avoir pas pu gagner, mais il est trop tôt pour analyser les raisons de cet échec »

«Nous sommes moins forts que les Pays-Bas et le Chili. Ils ont marqué des buts et nous ont obligés à grimper une montagne. Nous étions trop timides en première période et n’avons pas suffisamment réagi en seconde période. Le premier but leur a vraiment donné des ailes. Ils nous en ont mis pleine la figure et ont montré plus d’envie que nous de remporter ce match» , a ajouté le sélectionneur de la formation ibérique.

Sampaoli  : « Une grande victoire face à une grande équipe »

Son homologue de la sélection chilienne, l’Argentin Jorge Sampaoli, lui, était ravi d’une victoire considérée comme historique pour le Chili: «Je suis fier de notre manière de jouer pour sortir le champion du monde du tournoi. C’était une très grande victoire face à une grande équipe.»

 

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