Survol de Bruxelles: les souhaits du futur gouvernement bruxellois

Tous les partis s’accordent sur l’application stricte des normes de bruit.

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Les négociateurs bruxellois se sont accordés dans la nuit sur le troisième chapitre de la note de la formatrice Laurette Onkelinx (PS) consacré à la qualité de vie (mobilité, propreté publique, sécurité…), en ce compris sur le très sensible dossier de la gestion des nuisances liées au trafic aérien au-dessus de la Région-capitale. Pour rappel, la gestion du trafic aérien sur le territoire belge n’est pas de la compétence des Régions, mais bien du gouvernement fédéral. L’accord conclu la nuit dernière en la matière ne peut donc être considéré que comme un ensemble de souhaits du futur gouvernement bruxellois adressé au futur gouvernement fédéral.

L’accord

Le texte adopté long d’à peu près une page par le futur gouvernement exprime le souhait de voir supprimé à terme le survol de la capitale de 22h à 7h du matin. Actuellement, les vols sont interdits entre 23h et 6h, sauf (nombreuses) dérogations.

Les négociateurs se sont aussi entendus sur une volonté commune de voir supprimé le plan de routes aériennes appliqué depuis février dernier – le fameux plan « Wathelet ». De nouvelles routes aériennes devraient être définies en tenant compte de certains critères dont ceux de la densité de population survolée.

Les nuisances sonores, au cœur du conflit, ont été évoquées. Le sujet, qui, lui, est bien de la compétence de la Région, incitait certains partis, notamment du côté néerlandophone, à la prudence. Mais tous affirment désormais leur volonté de faire mieux respecter les normes bruxelloises de bruit, en appliquant notamment les sanctions prévues en cas de dépassement des normes (NDLR : des amendes pour les compagnies aériennes en infraction) et en intensifiant le réseau de sonomètres.

La suite

Sous réserve d’un accord sur l’ensemble d’une future déclaration de politique générale, cela constituera en gros le point de vue de la future coalition bruxelloise dans ce dossier. Mais c’est le gouvernement fédéral qui est compétent pour prendre des décisions en matière de définition des routes aériennes.

Vendredi, les négociateurs feront relâche. En coulisse, les « sherpas » continueront quant à eux de plancher sur les économies budgétaires à envisager et les moyens de ramener le budget à l’équilibre. Le fruit de leur travail atterrira sur la table des négociateurs qui devraient se revoir samedi matin.

 

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