Coach, planning et méthode : les clés pour réussir ses examens

BRUXELLES. Etablir une méthode de travail pour réussir sa seconde session. Une académie privée en a fait son credo.

Journaliste au service Bruxelles Temps de lecture: 3 min

Juste en face du campus du Solbosch, avenue Franklin Roosevelt dans un des bâtiments du lycée Molière, une quarantaine de jeunes font travailler leurs méninges. Pendant une semaine ou plus, ils révisent activement leur cours pour tenter de réussir leur seconde session. Un professeur, une méthode de travail et une dynamique collective sont les maîtres mots de la Hands up Academy.

Ouverte depuis avril, la Hands up Academy est née de la rencontre de Mathieu Vrancken, ingénieur et professeur, et de Lola Van Lierde, diplômée en sciences politiques et à l’occasion professeure dans une école des devoirs. Leurs parcours d’étudiants et de jeunes professionnels les ont amenés au même constat : les étudiants de première année ne disposent pas d’une méthode de travail efficace.

« Ils quittent l’enseignement secondaire et pensent qu’ils peuvent étudier de la même manière à l’université, explique Lola Van Lierde. Nous avons tous fait la même erreur. On se laisse vivre durant l’année et ensuite, au moment du blocus, on se sent perdu. Près de 60 % des étudiants de première année échouent. »

Les enquêtes montrent qu’une année d’études dans le supérieur coûte environ 16.000 euros par an et par étudiant à l’Etat. A cela il faut ajouter le prix du minerval, des frais de scolarité et le temps qui ne sera pas passé sur le marché de l’emploi. « Il faut mettre en avant la gratuité des études supérieures. C’est une chance qu’il faut saisir et tout faire pour réussir avec brio. »

Pour cet été, la Hands up Academy a ouvert quatre classes de dix élèves. Ils sont surtout en première ou deuxième année en sciences de l’ingénieur, polytechnique, physique, chimie. Une classe est également consacrée aux étudiants en droit et l’autre aux matières qui touchent le business. Pendant 45 heures par semaine, un professeur diplômé avec mention les aide pour les problèmes techniques mais inculque aussi une manière de travailler.

« Le premier jour, on met en place un planning d’études, précise Mathieu Vrancken. Ce n’est pas toujours évident mais cela les motive. On leur explique également comment étudier durant 9 h de façon productive en comprenant ce que l’on doit mémoriser. Enfin, on termine la journée par une heure de questionnement entre étudiants, le tout entrecoupé de pauses sportives. »

Pour une semaine, les parents devront débourser 349 euros, repas compris. A cause de cette monétisation, l’ULB et Saint-Louis refusent de faire de la publicité pour l’organisme. « Les universités devraient aider les étudiants à réussir, confie Mathieu Vrancken. Comme elles ne le font pas, je n’ai pas de remords à proposer ce service qui les aide. Nous espérons même pouvoir étendre nos activités le reste de l’année scolaire. »

www.handsupacademy.be

 

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