S’il est très compliqué d’établir des comparaisons en matière de fiscalité entre les pays – nos systèmes étant très différents – l’indicateur permet de confronter l’importance du rôle de l’État dans l’économie, que l’on soit belge, grec ou luxembourgeois.
Sur la carte, plus la couleur est sombre, plus le pays est « libéré fiscalement » tard. La Belgique est à la dernière place, juste derrière la France et l’Autriche.
Pour l’indicateur, tout salarié verse la même somme d’impôt
Le calcul est assez simple et se base sur le PIB, c’est-à-dire tout ce qui est produit dans le pays. Les économistes calculent tous les impôts perçus puis divisent le chiffre en 365 jours. « Cela nous donne une idée du temps que l’on doit travailler pour payer tous les impôts », nous précisait en 2012 Frank Diercks, managing partner de PWC Tax Consultant. « C’est purement mathématique ». Mathématique, l’indicateur l’est même un peu trop puisque la moyenne établie englobe tous les impôts. Ce qui « donne l’impression que tout salarié […] verse des sommes d’impôts équivalentes », décrypte Le Monde.
La carte se base sur le calendrier des « jours de libération fiscale » réalisé par l’Institut économique Molinari (IEM, Paris) et New Direction – Foundation for the European Reform (Bruxelles), sur la base de données fournie par EY.